Quand le méchant est réussi, le film est réussi disait Hitchcock et là il faut bien avouer qu'avec Christopher Waltz on est servi. Malgré le tempo léonien (L'influence de Leone est énorme), on ne voit pas passer les presque 2 h 30 du film. La tension est omniprésente, la violence surprenante, l'imagination débordante. On se s'aperçoit pas tout de suite que l'histoire est une uchronie, mais est-ce un problème ?. Difficile de trouver des défauts à ce film, c'est vrai qu'on peut toujours chipoter, on aurait sans doute préféré un Hitler et un Goebbels plus ressemblants, ou un Brad Pitt plus "présent", mais ce ne sont là que broutilles. Le film peut aussi se lire comme un hommage au cinéma, y compris au cinéma bis, l'un des basterds ne prétend-il pas s'appeler Antonio Margheriti ? Un chef d'œuvre !