Inglourious Basterds par Lonewolf
En voulant rendre hommage à des films comme Les 12 Salopards ou Une Poignée de Salopards, Tarantino utilise certes la Seconde Guerre Mondiale, mais nous livre un véritable western moderne.
Les personnages, les plans, la musique d'Ennio Morricone...Il y a définitivement du Sergio Leone chez Tarantino, et il nous le prouve.Mettez Inglorious Basterds au XIXe siècle durant la conquête de l'Oest, et vous obtenez un film de Leone.
Irrévérencieux, brutal, humour subtil (ou non ^^), des héros aux allures d'anti héros, qui se battent pour eux-mêmes en tentant de se raccrocher à ce qu'il leur reste...Le combat et la vengeance.
Le film porte ses références jusqu' un final explosif (c'est le cas de le dire XD) qui n'est pas sans rappeler une séquence des 12 Salopards, mais sur laquelle il plane cette fois un réel pessimisme.
Tarantino nous fait comprendre qu'il n'y a pas de héros, ni dans une guerre, ni dans la vie, juste des hommes avec leurs doutes et leurs combats...
Le meilleur Tarantino?Sans doute pas.Mais un très grand Tarantino, une fois de plus, oui.