Mortel ennui que ce inherent vice dont l'effet est celui d'un beau ballon de baudruche. Car comme un ballon en forme de spiderman flottant et brillant dans les airs attirait à lui n'importe quel gamin, ce film attire à l’extérieur avec son affiche et sa bande annonce,mais à l'instar du ballon tout ça n'est basé que sur un esthétisme visuel qui n'est habité que par le vide. C'est malheureusement ce qu'a fait Paul Thomas Anderson avec son film en lui donnant un faux semblant de comédie,dont les gags tombent constamment à plat. Anderson arrive pourtant à manier avec habilité l'humour et l'humeur dans un film comme punch drunk love,mais ici rien ne marche. Il en sort un produit totalement fabriqué de synthèse qui n’amène rien et ne débouche sur rien.
Est-ce un problème de ne rien raconter et d'avoir une histoire incompréhensible,non! Mais il faut savoir comment le faire pour rendre l'inintéressante captivant. C'est là que pèche inherent vice,Anderson donne un rythme cotonneux à son film mais ne propose rien d'autre. Enfin si, il propose entre deux tranches de vide de petits sketchs en forme de comédie. Un comique façon lourdaud dépourvu de subtilité,cet état est la constante du film. La mise en scène rend le tout fortement hermétique. Andreson de par sa façon de faire ferme toutes les portes qui pourraient rendre son film un tant soit peu vivant. Tout ça est vain et artificiel pour un spectacle inerte.