« Ghost in the Shell 2 : Innocence » est bien plus compliqué à comprendre que le premier opus. L’histoire demande un grand effort d’attention, tant elle regorge de subtilité et tant elle est complexe dans son ensemble. Au départ, il s’agit uniquement d’une enquête sur des meurtres perpétrés par des cyborgs de compagnie (pour ainsi dire), mais très vite, l’histoire bascule dans des questionnements existentiels, avec des cyborgs hackeurs créant des boucles temporelles, etc. L’histoire du film part complètement en vrille, et il me faudrait plusieurs visionnages pour tout comprendre. C’est vrai, je le reconnais, je n’ai pas saisi toutes les subtilités du scénario, et je suis un peu passé à côté de la fin. C’est un film exigeant auquel j’aurais pu mettre une très mauvaise note, mais c’était sans compter sur sa qualité visuelle. L’animation est tout simplement sublime. Foisonnant de détails, sublimé par la 3D qui se marie parfaitement à l'animation traditionnelle, les décors sont somptueux, chaque plan mériterait d’être étudié en mettant le film sur pause. Cette beauté coïncide très bien avec ce scénario compliqué, car les deux nous invitent à relancer le film pour un deuxième, troisième, visionnage. Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau, visuellement parlant, dans un film d’animation tous genres confondus. Niveau animation, c’est un carton plein, niveau histoire, c’est un casse-tête qui n’a pas de nom. Je n'ai jamais été aussi embêté pour mettre une note.
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