Bien que Spike Lee ne soit pas un cinéaste sur lequel je suis très porté, l’une de ses dernière réalisation attisait ma curiosité, à savoir Inside Man ; fort de retours et critiques on ne peut plus positifs, celui-ci était dépeint comme étant une réalisation originale au sein du genre des braquages, de quoi donner envie, notamment quand celui-ci arbore d’autant plus un casting aussi enjôleur.
Au bout du compte, il vrai que Inside Man se révèle être plutôt atypique dans son déroulement, bien qu’il ne s’agisse là que d’une conséquence directe de la vaste duperie organisée par le personnage de Dalton Russell (Clive Owen).
Sans plus entrer dans les détails, il est indéniable que le spectateur accompagne l’inspecteur Frazier dans ce casse-tête face auquel celui-ci aura fort à faire… non sans peut-être quelques longueurs, rattrapé malgré tout par la qualité des dialogues et des diverses interprétations.
Côté visuel et sonore, la mise en scène est soignée et appréciable ; côté BO on n’adhère pas complètement à certains passages.
Pour en revenir aux rôles et les tenants et aboutissants en découlant, le duo principal que forme Washington-Owen séduit, le premier tenant d’ailleurs un rôle à sa mesure (pas comme ce que l’on a déjà pu voir…) ; dans une moindre mesure, Jodie Foster ou encore Christopher Plummer campent eux des personnages ajoutant une dimension supplémentaire à l’intrigue exercée par Russel, et sont assurément convaincants.
Finalement, le dénouement que l’on attendait tous, dans l’optique d’assembler enfin toutes les pièces du puzzle, nous apparaît avec brio dans un premier temps… puis déçoit un peu, car tout n’est pas élucidé, ou pas entièrement tout du moins.
Une conclusion mi-figue mi-raisin pour cet Inside Man donc, qui ne manquera pas tout de même de constituer un divertissement de qualité, en renouvelant avec originalité le braquage cinématographique.