Quand l'ami Claude Chabrol se fait vraiment hargneux dans sa peinture de la France "profonde" et "bourgeoise", jusqu'à aller à la méchanceté gratuite, il est difficile de ne pas aimer ça. Ajoutez en plus le talent réjouissant d'un Jean Poiret qu'on savait bon, mais pas à ce point, et qui a pris la pleine dimension de son personnage depuis un "Poulet au Vinaigre" moins accompli, et vous obtenez l'un des tous meilleurs films de la pourtant imposante filmographie de ce vieux Chabrol. Et aussi une démonstration paradoxale de combien le cynisme peut être revigorant. [Critique écrite en 1986]