Un amour au delà du temps
Après un dernier film plus discutable, le doute était présent au début de la séance, serait-ce encore un film surcoté ou un chef-d’œuvre ? Au vu de la note vous avez déjà compris la réponse.
« Wow » n’est que le mot qui décrit on ne peut mieux ce que j’ai ressenti à la fin de la séance. Quelle claque Nolan renoue avec la déchirure chirurgicale qu’était TDKR pour ses fans en signant une œuvre magistral.
Le long métrage se découpe en deux parties distinctes, avant le trou de ver et après le trou de ver. Bien évidemment comme d’habitude aucun spoil ne sera divulguer dans cette critique c’est pourquoi il est difficile de parler de la deuxième partie du film impressionnante d’intelligence et de complexe scientifique contemplatif.
Bien qu’ajouté de quelques facilités scénaristiques et quelques choix narratifs discutable et prévisible, l’intégralité du scénario est certainement l’un des plus recherché de cette année. Il manie tous les arts à la perfection, en créant une intrigue emplie de suspense et d’émotions constantes aux plus près des personnages surplombé par une touche d’humour discrète.
L’intégralité du casting vient ajouter la dose d’excellence au film en incorporant des vedettes tel que l’incroyable Matthew McConaughey ou l’intégralité du casting fétiche de Nolan (bien plus rapide à énoncé) mais avec quelques nouveauté cette fois, avec la somptueuse Jessica Chastain et l’impressionnante Mackenzie Foy qui signe le lancement de sa carrière. Grâce aux développements de ses personnages chaque actions qu’ils effectuent se ressentie au plus près des spectateurs (pour exemple la connexion entre le père et sa fille est d’une écriture remarquable).
Même si Nolan tient à dire qu’il ne faut pas comparer Interstellar à 2001 L’odyssée de l’espace, les nombreux clins d’oeils et lancé contemplatives sont forcément comparable à ce dernier. Même si l’idée reçue reste bien plus scientifique.
Clairement le film le plus audacieux de Nolan dans sa construction et son choix de propos. Difficile de tenir presque 3h un spectateur sur une ambition futuriste centré par des schémas scientifiques et idéologiques utopiques.Interstellar est lent sans être long, car la différence est importante, les 2h49 du long métrage ne s’essouffle jamais grâce aux raisons énoncés précédemment qui en font un film exceptionnel.
Visuellement c’est splendide (même si c’est quand même un niveau en dessous de Gravity) grâce à sa photographie et son étalonnage de couleurs car bien que les FX soit jolie ils sont en déca des films d’aujourd’hui. Cependant, vu que la plupart des effets spéciaux sont réels de part des cheminements du réalisateur et de son équipe aucune critique à faire de ce côté.
Le tout est accompagné par l’un des maitres de la composition, Hans Zimmer. Assez atypique comme composition car n’ayant pas eu le droit au script Zimmer à du travailler avec le peu qu’il connaissait. S’en est incroyable parce que le rendu superbe colle parfaitement à l’image, encore une fois Zimmer n’a pas à être modeste de son incroyable talent (qui permet en grande partie l’émotion chez le spectateur).
Pour finir, il est clair qu’Interstellar ne plaira pas à tout le monde de par son choix audacieux de mettre la science au premier plan et de partir vers des dérives comptenplatives mais il n’en reste pas moins un chef d’œuvre audacieux et le meilleur film de la filmographie de Nolan.