Il y a, comme on dit, à boire et à manger dans cette oeuvre de l'iconoclaste Mr Carpenter... (oui, j'avais envie de placer un adjectif à cinq pieds).
A boire, tout d'abord, ça commence par une critique amère ou acide (ou avec un arrière-goût de vomi peut-être ?) de la société américaine, regardée de haut par un bonhomme BEAUCOUP trop musclé pour être vrai (ce cou de taureau, on en parle ? Et la chemise qui hurle "laissez-moi tranquille" tellement elle est comprimée par ces biceps d'ordre charcutier ? bref). Ca dérape quand il se bat avec son pote, là, dans un coin de ruelle, pendant environ cent cinquante ans, et après ça part carrément en couille avec bruit de flingue et verre brisé, et après... après je regardais plus, mes doigts me servaient de lunettes et je crois que mon cerveau a quitté la pièce pour ne pas disjoncter avec le film.
Second degré me direz-vous. J'ai mis 6, vous répondrais-je, au bénéfice du doute.
Oui, peut-être second degré, peut-être parodie de nanar, peut-être parodie absolue, il n'empêche, quand on doute si c'est du second degré ou pas, il y a un problème, Houston (je n'ai jamais mis les pieds au Texas).
Enfin bon. 6 parce qu'il me titillait, depuis que les tops 5 de Blow Up me repassaient en boucle cette scène où Mr Steack haché bodybuildé ôte ses binocles magiques et voit les messages subliminaux envoyés par les extra-terrestres.
Et aussi parce que la satire est bien vue, et aussi et aussi mais quand même.
On en parle de ces bras ?
PS : on me dit dans l'oreillette que M. Steack Haché Charal est un ancien catcheur. Ceci pourrait expliquer cela. Mais bon, en même temps, un jour ou l'autre, on découvre qu'il y a du cheval dans des lasagnes au boeuf... alors vos théories, vous savez où est-ce que je me les mets ?