Dallas et sa Cabale Impitoyable contre l'Amour Familial.

Résumé : Matt, un scientifique brillant, rejoint un laboratoire et déménage avec sa famille. Une fois sur place, ses amis insistent pour qu'il intègre le club local dirigé par Jessica, mais il refuse. Sa femme et ses enfants adhérent au club, mais les membres connaissent une carrière fulgurante, ou pire, ils disparaissent. La famille change de comportement et Matt décide d'inspecter le club pour démasquer un culte diabolique.

Histoire : Les décors sont conçus dans les studios de Washington et il est nécessaire de renforcer l'intérieur à cause des tempêtes de vent. Les scènes d'incendie ou les effets de chaleur contraignent l'équipe à travailler sous une chaleur intense, et les conduites de gaz ont même endommagé les décors en plastique. L'actrice qui occupait le rôle principal d'une série renommée de la chaîne s'est vue offrir le premier rôle pour prolonger son contrat d'une année supplémentaire dans la série. Le scénario est rédigé pour l'actrice dans le but de lui permettre d'obtenir un prix dramatique, puis la production se penche sur un story-board illustré complet qui déterminera le budget. La production se tourne vers Wes Craven en raison de son style unique, alors que le projet est déjà bien avancé, mais il sera enchanté de faire le film, et changera la fin pour obtenir un final Hitchkockien. La seule nomination que le téléfilm se verra offrir, est pour la direction artistique, et le plus grand défi du film sera la combinaison spatiale utilisée dans la dernière partie. Réalisé avec un budget de téléfilm, il sera dédié à l'exploitation et ne reçoit aucune récompense.

Équipe : Réalisation de Wes Craven, connu pour Les griffes de la nuit. La production de Robert Sertner. Musique de Sylvester Levay connu pour Cobra, L'impasse. Les effets de Ken Pepiot connu pour La planète des singes, Seul au monde. Côté casting, Robert Urich, Joanna Cassidy, Susan Lucci, Kevin McCarthy, Soleil Moon Frye.

Avis : Le film utilise les délires geeks et kitsch des années 80, en concentrant l'histoire sur des petits détails qui augmentent le suspense. L'absence d'action plombe l'ambiance avec un sujet confus, même si le second degré est intéressant. La formule classique et répétitive met en avant la culture américaine avec des événements qui finissent par tomber dans la dérision.

Critique : Le logo démarre une longue scène-choc sur un personnage étrange, pour lancer le long générique qui engage l'intrigue avec les personnages. La vie d'une famille qui déménage pour une nouvelle place dans une grande société en arrivant à la nouvelle maison. Les détails de l’emménagement avancent avec des rencontres d'amis qui habitent au même endroit. Le rythme lent avec une atmosphère mystérieuse offre une longue mise en route qui débute la première journée de travail. Le sujet aborde la technologie utilisée pour créer des combinaisons spatiales, avec de nombreux dialogues. Le temps défile avec un style de téléfilm sans budget, pour faire un lien sur le personnage étrange du début qui dirige le club du quartier.

Le récit alterne les directions entre technologie et exploration des lieux, avec des rencontres malsaines qui bouclent sur les mêmes personnages. Les éléments sur fond de conspiration s'enfoncent dans des facilités qui gravitent sur le pouvoir de la secte locale. Le rythme lent survole l'univers sombre de la secte, en regroupant les détails de l'affaire. Les effets de science-fiction jouent sur l'attraction du club envers l'environnement et ses membres, qui font exploser les relations familiales. L'histoire maladroite aux idées complexes transforme la famille dans des événements invraisemblables, qui changent radicalement la direction de l'intrigue. Le récit révèle de façon peu élégante la quasi-totalité des explications pour conduire dans une confrontation entre le personnage et la secte.

Les relations accélèrent la folie en intensifiant le suspense et la transformation de la famille. La descente aux enfers sombre dans la violence, en poursuivant la lente aventure qui libère les indices sur l’intérieur du club. Le personnage enclenche l'affrontement en se rapprochant du dénouement avec un long final terrifiant qui propose une issue brillante, dans un film qui se démarque par sa technique qui décale l'action et l'histoire, pour donner une vision incohérente des événements. Le rythme lent et l'aspect prévisible amplifient les défauts pour réduire l’intérêt de l'affaire. Les quelques idées intéressantes ne sont jamais développées dans une boucle répétitive qui enchaîne les détails invraisemblables. Le divertissement est à peine assuré par les performances, ce qui engendre un téléfilm grossier.

LE LIEN DU FILM SUR YOUTUBE > https://youtu.be/1QqrQTZJ-p4?si=hZPkL4XH3AHK8vm4