IP5 reste avant le dernier film où joua Yves Montand, lequel meurt d'un infarctus... ce qui sera la même chose que son personnage de vieux lunaire, qui est avant tout une histoire d'ancienne et nouvelle génération avec face à lui deux jeunes voleurs à qui il va leur apprendre la vie.
C'est le genre de film que je trouve beau mais chiant. Mais alors là, sans la présence d'Yves Montand, que je trouve lumineux, j'aurais sans doute arrêté le visionnage. Car en matière de prétention, ça se pose là ; et vas-y que je te pose la caméra pour faire profiter du paysage, que je te souffle que mon esthétisme est à couper le souffle, que le message sur la vie est pachydermique...
Décidément, j'ai beaucoup de mal avec le cinéma de Beineix, que je trouve en plus daté, et il faut dire que ses deux jeunes acteurs sont mauvais comme des cochons, en particulier Olivier Martinez qui avait déjà ce défaut de diction qui m'avait pourri Le hussard sur le toit.
Alors là, ça se regarde pour Yves Montand, très bien conservé à son âge, qui a pris des risques insensés pour le rôle, qui est comme un fou dont on comprend qu'il a des failles sentimentales, mais pour le reste...