Les frères Von Erich sont entraînés par leur père despotique.
Je suis assez rétif aux films sportifs, j’ai effectivement adoré Without Limits, mais il fait plutôt figure d’exception. Par contre, je suis capable d’apprécier une histoire touchante sur la fraternité. Il mue également cette histoire de catch, amusement carnavalesque peu considéré par rapport à la boxe où s’amalgame virilité débordante et brutalité, en véritable tragédie. Le métrage est également un pamphlet détourné envers les dégâts de l’éducation prodiguée aux garçons américains basée sur la glorification de la violence, notamment par le biais des armes à feu et l’interdiction de toute sensibilité, saupoudré par une masculinité toxique. Bref, éloigné du simple récit sur le monde du catch car mué en véritable drame familial.