Héroïque variation du blockbuster d’encapés, Shane Black et son acolyte Drew Pearce (Script Doctor du Pacific Rim de Del Toro ou du Godzilla de Gareth Edwards) osent, déjouent les attentes d’un public gavé à l’action frénétique sur fond vert et aux non péripéties de la Mythologie cinématographique tamponnée Marvel. Formellement costaud, roublard, écrit, IM3 réussit là où ses prédécesseurs (IM2, Thor, Captain America) se vautraient dans les grandes largeurs… Coupant les ponts avec le film de Jojosh (enfin en termes de placement produits/clins d’œil périmés), ce con de Shane fait un film, un vrai, qui raconte une histoire – et souvent très bien, ramenant le super héros au rang d’homme (ATTENTION SPOILER – il n’est pas anodin que l’éclat de mine lui soit retiré de la poitrine en fin de bobine – FIN DU SPOILER), pété de thunes, certes, mais mécanicien de génie avant tout. « I fix stuff, that’s what I do ». Human, after all…