(Cette critique contient des informations quant à la fin du film)
Le film commence. Le réalisateur a visiblement pensé à ceux qui n'avaient pas vu les autres opus de la saga, il nous offre un court résumé, chouette. Iron Man, riche, élégant, avec un super diamant collé sur le torse, se souvient de ce qu'il a accomplit. Qui menace l'amérique cette fois ci ? Un terroriste afghan qui se fait appellé le « mandarin ». La barbe lui siet bien, carricature clownesque du terrosite dit « de base » qui crie à qui veut l'entendre « America, prêt pour une autre leçon ? Vous ne me verez jamais venir ». Effrayant sans aucun doute. La solution qu'a trouvé le gouvernement américain : l'Iron patriot, repeint en bleu, blanc, rouge. Ce dernier retourne le Pakistan de fond en comble pour trouver le mandarin, libérant au passage des couturières en burka qui lui sautent dans les bras, contente que l'amérique les aient libéré de l'exploitation. On dit ouf.
L'amérique rejoue visiblement le 11 Septembre. L'ennemi menace d'attaquer sur son sol. Iron Man découvre alors avec stupeur que le mandarin ne se trouve pas au Pakistan, là où tout le monde le cherchait, mais à Miami. Ennemi intérieur te revoilà. Pendant ce temps là, Iron Man doute, sujet à des crises d'angoisses, l'heroïsme lui fait peur. Surmenage. Prenant son courage à deux mains, il se rend dans l'antre du mandarin pour décourvir, oh stupeur, que celui-ci n'existe pas. Un méchant américain avait engagé un acteur pour jouer le rôle du terroriste. « Dès qu'on donne un visage au mal on crée une cible » explique celui-ci. Surprise, ce qui n'était que propagande américaine indigeste devient enfin reflexif. Pendant qu'Iron Man découvrait la supercherie, le super méchant, à la tête de toute cette machination, a capturé le président. Vite, sauvons le.
Suspendu au dessus de l'eau, les bras et les pieds en croix, prisonnier de l'armure d'Iron Patriot, toujours aux couleurs de l'Amérique, le président a des allures christiques. Il ne manquait plus que ça. La symbolique va plus loin, nous sommes le 25 décembre, jour de noël. Iron Man le dit lui même « la messe est dite ». S'en suit de multiples combats qui mettent entre autre en jeu la vie de la copine de notre héros, sinon c'est pas marrant. Tout se finit bien, le méchant explose en vol. Manque de bol, la copine est devenu , suite à des expériences réalisés par les méchants, une torche enflammée. Un peu pénible au quotidien. Iron man la guérie et en profite pour se faire définitivement enlever son diamant sur le torse. Le héros n'a plus de pouvoir, il est redevenu un homme comme les autres. Dans une scène finale, Iron Man abandonne la violence, redevu un magnat des affaires il saute dans son coupé sport. Le message du film : la violence c'est nul, consommer c'est mieux.