Shane met fin à la trilogie de façon tonitruante. Il faut dire à sa décharge, qu’il a entre les mains un genre de film un peu fruste, qui n’en a pas beaucoup dans le ventre. Comment éviter le barnum pyrotechnique que tout le monde attend ? Comment éviter la confrontation basique entre le gentil homme de fer et le méchant Mandarin ? Viser l’originalité quitte à choquer les fans. Confronter Tony à ses vieux démons, le ruiner, lui donner des adjuvants peu efficaces, que se soit le jeune garçon,(quoique lui est assez efficace par moments), le fan cameraman ou le garde du corps, et surtout faire 1 méchant que personne n’attend, et je pèse mes mots pour ne pas dévoiler le truc ; car ce passage du méchant de la BD, à son équivalent sur grand écran est la plus stupéfiante que j’ai vu dans un film de super-héros. Inattendu, « drôle », il faut le dire, et d’actualité, (Ben Laden n’est pas loin), ce Mandarin c’est du grand art, et Ben Kingsley est parfait, rien que pour lui, j’ai faillit mettre 8. Beaucoup de fans de la première heure ont criés au scandale, je les comprends, mais moi j’ai adoré. Les combats sont impressionnants, et les effets ont de quoi rassurer les amateurs. La trilogie se termine en beauté, et le film à bien fonctionné, (pas comme l’armure d’Iron man qui lui cause bien des soucis). Pourtant il ressemble un peu au 2 ce 3, dans le côté décalé, pas bourrin, les seconds rôles très présents, Stark à la ramasse. Celui-là a marché très bien, alors que beaucoup ont boudés et critiquent le 2, va savoir pourquoi.
Moi je dis que les 3 sont bons, donc mettez-les tous dans votre collection. Pour une fois qu’une trilogie sur un super-héros Marvel s’adresse à la fois aux adultes et aux enfants, on ne va pas mâcher notre plaisir. Bientôt le 5, en reboot, reloaded, Iron man origines, je ne sais pas ce qu’ils vont inventer, mais vu le succès ils ne vont sûrement pas s’arrêter en si bon chemin. Reste le plus gros problème, comment convaincre Robert Downey Jr d’accepter à nouveau un rôle qui lui colle tellement à la peau qu’on n’imagine personne d’autre dans l’armure jaune et or.