Noire est l'ombre portée par le sombre volcan
Recouvrant de ses cendres la vie et la jeunesse
Étouffant les amours, soulignant la faiblesse
Des mères abandonnées par le rêve d'un enfant
Et noires sont les pensées hantées par les serpents
Qui s'étiolent dans l'esprit, loin de toute justesse
Obnubilées qu'elles sont par la voix des déesses
Par la voie qui est toujours choisie par les parents
Sur cet onyx brillant qui recouvre la terre
De son linceul morbide il n'y a plus que la mère
Et son verbe rieur pour la pousser à vivre
Car au-delà des sorts, des pièges du destin
Se relever sans cesse, s'appuyant sur ses mains
Reste cent fois plus dur que de tenter de fuir.