Jack, un vieil ami du détective Mike Hammer est retrouvé assassiné. Le privé met tout en œuvre pour retrouver le tueur. Mais quelqu'un tente de le devancer...
J'aurai ta peau (I, the jury) est un thriller noir de Richard T. Effron de 1982. Il s'agit du remake du film tourné en 1950.
Plongé dans le New York des années 80, Mike Hammer (Armand Assante) débarque sur une scène de crime pour découvrir que son ami Jack, ex compagnon d'armes de la guerre du Vietnam (actualisation historique indispensable par rapport au film original ^^) a été assassiné par arme à feu.
Il veut découvrir qui l'a assassiné. Très vite, sa secrétaire et lui même font l'objet de filatures et de tentatives de meurtres, des témoins sont assassinés. Au cours de ses investigations, Mike Hammer, encore plus libidineux que son "aieul" de 1950, est plus qu'entreprenant avec les femmes et....il a plutôt raison puisque c'est payant, surtout dans les années 80.
Ses investigations le conduisent chez la ravissante psychiatre Charlotte Benett (Barbara Carrera) et très rapidement dans son lit. Entre temps, une organisation de tueurs semble avoir décidé de l'éliminer, envoyant une armée d'hommes à ses trousses, il se fait passer à tabac. Pour mettre un peu de "piquant", le réalisateur fait entrer dans la danse Charles Kendricks, un psychopathe assassin, amoureux de sa vieille maman, qui passe son temps à travestir puis à poignarder des "jolis petits lots" alors que personnellement, je leur aurais fait plein de bisous....Ce grand névrosé, coiffé comme Claude François, bien entendu manipulé par l'organisation criminelle, va même s'en prendre à Velda, la secrétaire de Mike. Ce sera sa dernière erreur.
Le film se termine avec Mike qui prend d'assaut, façon Commando de Richard Lester, la propriété où sont retranchés les derniers criminels en vie pour un grand nettoyage.
Le film aurait du être réalisé par Larry Cohen , débarqué après 8 jours de tournage pour cause de retard, et remplacé par Richard T. Effront.
J'aurai ta peau, s'il est un peu brouillon, est un film d'action durant lequel on ne s'ennuie pas. Violence, sexe, un privé obsessionnel sans scrupules font de ce thriller eighties décomplexé un divertissement plutôt agréable. L'intrusion du maniaque pervers ajoute un peu de sel à l'ensemble. L'ambiance rappelle un peu l'univers cinématographique de Brian De Palma croisé avec celui du cinéma Bis.
En tous les cas, J'aurai ta peau version 1982 est bien meilleur que l'original même s'il s'appuie sur son script tant sur le plan des enjeux que sur celui des responsabilités des protagonistes mais en plus Rock'n roll....sauf pour la BO hybride entre le jazz et la musique d'ascenseur de Bill Conti, vraiment peu inspirée.
Merci à mon éclaireur Starlord, grand fan du film, pour sa reco!
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