L'information est le pouvoir
Clint Eastwood est sans doute l'un des meilleures réalisateurs des Etats-Unis, et force est d'admettre que je suis autant fan de l'acteur que du réalisateur.
Mais voilà même les meilleurs peuvent échouer. Et c'est le cas avec J. Edgar.
Non pas que J. Edgar soit un mauvais film. Je ne pense pas que Clint Eastwood soit capable de faire un mauvais film. Pour ma part, j'ai eu la désagréable impression qu'il ne savait pas par où prendre le film. J. Edgar Hoover a été l'un des personnages les plus fascinants et énigmatiques de l'histoire américaine, De sorte qu'on aurait pu penser que cela donnerait un film fascinant et donc énigmatique. Vous l'aurez compris.
Malheureusement, on a juste droit à l'adjectif ; énigmatique. Bien souvent on a l'impression d'être devant un biopic sur une chaine obscure de type "Histoire" ou History Channel.
Tout au long du film, on a la désagréable impression que Clint Eastwood ne fait qu'effleurer en surface la vie de J. Edgar Hoover. Peut-être bien que ce qui m'a le plus gêné c'est que l'histoire soit traité à la manière d'une autobiographie. Ce qui, nécessairement, nous donne une image adoucie de l'homme.
Il n'y a ni idéalisation, ni diabolisation de la part de Clint Eastwood de Hoover. De fait, on se retrouve face à un personnage que l'on ne peux ni aimer, ni détester. On se retrouve donc face à un film impartiale, mais pas un grand film mémorable.
Au final on obtient 137mn d'un film insipide.