Une famille fait appel à un spécialiste pour enlever et "déprogrammer" l'un des fils de la famille qui appartient à une secte meurtrière. Retranchés dans leur maison isolée, ils sont assiégés par les membres de la secte.
Jackals est un film de Kevin Greutert sorti aux Etats Unis le 1er septembre 2017.
Kevin Greutert a réalisé notamment le chapitre VI de la saga Saw ainsi que son chapitre final.
Jackals est, par nature, un film incarnant parfaitement le genre home invasion, brutal et sans concessions.
La famille qui a l'étrange idée d'extraire, contre son gré, d'un mouvement sectaire meurtrier, l'un de ses fils s'expose très vite aux représailles des membres de la secte qui ne craignent même pas la mort.
Contrairement aux films de Home invasion comme American Nightmare, le réalisateur ne prend pas la peine d'adoucir son discours sous un vernis moral. Ici, le climat est âpre et plein de tension. Le parti pris du film est nihiliste et violent. La réalisation est assez esthétique et gratifie le spectateur de belles images, souvent sanglantes il est vrai.
Le film est servi par une superbe bande originale bien angoissante. L'affiche du film baignée dans un halo bleuté est également superbe.
En cela, Jackals est réussi.
En revanche, beaucoup de choses interpellent le spectateur dans le film. Tout d'abord, l'entêtement de cette famille dont l'obstination pour sauver leur fils est tout simplement suicidaire et vouée à l'échec.
Compte tenu des "clients" en face, la famille n'a aucune chance de parvenir à ses fins surtout que le fils conditionné est retenu contre son gré.
Ensuite, la naiveté du "spécialiste de la déprogrammation" (interprété par Stephen Dorff) qui fera preuve dans le film d'un amateurisme qui lui sera fatal.
On peut enfin regretter l'absence d'informations et de profondeur du film sur cette secte redoutable.
Au casting, on retrouve notamment Johnathon Schaech (le père de famille), Deborah Kara Unger (la mère de famille) et Chelsea Ricketts (petite amie).
Ma note: 5/10