Hé bé! On a presque frôlé le "Gros mouais" pour un Tarantino. A savoir qu'un "mouais" chez moi, c'est 6 et un "Gros mouais" un 5 (Juste pour information hein!). Jackie Brown arrive ici à arraché le 7 grâce à Samuel L. Jackson. Pourtant le scénario part plein de bonnes intentions... Mais les acteurs... Commençons par le Grand Robert de Niro... Car j'apprécie énormément cet acteur. Mais là, j'ai un peu du mal à saisir la profondeur de son personnage (encore faut-il qu'il en ait une... Car un manque de charisme affligeant doublé d'une molitude (j'invente des mots (et fais des parenthèses dans des parenthèses)) à un tel niveau, ça devient blasant la personnalité du personnage n'excuse rien). Certes, je comprends où il veut l'amener. Je ne déplore pas le fond mais la forme. Peut-être me direz-vous que je n'ai rien compris et qu'il veut incarner un mec un peu raté qui sort à peine de taule, se retrouve à faire l'ombre d'une grande gueule, qui a du mal à gérer ça et à reprendre sa vie... Mais pour moi, c'est juste un type vide, sans personnalité, qui bute un moment la gonzesse sans raison précise, sans aucune tension qui prévient ce craquage si ce n'est les 2 minutes d'avant...
En parlant de la gonzesse, Mélanie, encore un personnage sans profondeur auquel je ne peux m'attacher... Mais bon, je vais pas passer au peigne fin tous les personnages, il n'y a pas grand intérêt, car ils sont tous pour moi logés à la même enseigne.
Tous SAUF Monsieur L. Jackson. Voilà un mec qui a tout compris à son rôle ! Car oui, mon 7 vient de ce gars là (et du scénario et de la mise en scène) ! Ce mec est vraiment génial dans ce film... et heureusement ! Un type un peu mégalo, qui pense tout contrôler, que tout va se passer exactement comme il le veut et quand il le veut et qui, même quand l'étaux se ressert, persiste à se croire au-dessus de "tout-ça". Un régale. Retirez-le du film... Et il ne vous reste pas grand chose. Une hotesse de l'air, plus cliché de la quarantenaire célibataire tu meurs, deux flics qui se croient dans un téléfilm des années 80 à jouer au bon et au mauvais flic, un prêteur... bah qui prête (il ne sert pas à grand chose lui...)(Et j'ai quand même fais le tour des persos! DAMN !
Bref, en plus de L. Jackson, je crois que ma note a été influencée par le réalisateur dont je suis personnellement un grand fan. Mais pour le coup, autant je ne compte plus le nombre de visions de Pulp Fiction, Reservoir Dogs, les Kill Bill, etc... Autant ici...
Bref, un film qui m'a diverti et m'a permis de rajouter une référence vue du réalisateur... Mais qui ne laissera qu'un faible impact... et le mot est faible.