Après le polar "Mains Armées", Pierre Jolivet livre un film social sur fond de pseudo polar emmené par Olivier Gourmet.
Devenu tellement courant en France que l'on a 'impression de voir chaque fois le même film, le film social à la Dardenne a noyé nos écrans, ne cessant de faire des émules plus ou moins réussi, le plus marquant restant "Louise Wimmer". Jolivet s'engouffre ici dans cette brèche en multipliant les poussinf du genre : héros paumé, sans argent, cherchant à s'en sortir mais au grand cœur et qui risquera tout pour une femme. Rien de bien original ici. Pourtant, Jolivet essaye, en vain, d'apporter un côté polar avec une traque minimaliste de braqueur de banque qui ne mènera, finalement, pas à grand chose. A côté de cela, on se contente d'observer du vide, avec parfois un sursaut prévisible et pas assez important pour intéresser. Bref, pas grand chose à se mettre sous la dent. Reste des cadrages plutôt sympathique et une photographies laissant la part belle à la nuit pour sauver un peu le film.
Côté acteur, Olivier Gourmet est fidèle à lui même et semble joué une partition qu'il connait déjà par cœur. A ses côtés, Valérie Bonneton reste dans le sous jeu et déçoit un peu.
Au final, "Jamais de la Vie" est un énième film social, trop peu original pour surprendre et trop vide pour intéresser.