Liberté diluvienne
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Le premier film réalisé par KUROSAWA Akira après la guerre évoque la période de la conquête de la Mandchourie en 1931, prélude à celle de la Chine en 1937 et à la guerre contre les États-Unis en 1941.
Le réalisateur, résistant de la 25e heure, se dédouane de son passé de collaborateur du militarisme japonais par le discours de Noge, l’étudiant antimilitariste, alors que Yukie est excitée par le bruits des mitrailleuses [05’33]. Elle exprime le point de vue du réalisateur, descendant d’une famille de samouraï version du militarisme japonais au temps du shogunat (1185-1868), même s’il lui fait dire le contraire ensuite pour brouiller les pistes... par opportunisme.
Ni la photographie de NAKAI Asakazu ni le jeu de HARA Setsuko ne sauvent ce film qui reprend la propagande de l’occupant américain enrobée dans une romance conforme au style hollywoodien de la collection Harlequin.
La musique extradiégétique orchestrale est détestable car trop grandiloquente. La musique diégétique au piano est gâchée par le jeu brutal de la fantasque Yukie.
Dossier documentaire Guerre Japon/Chine (avec liens partagés), Monde en Question.
Créée
le 24 mars 2024
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