L'expression de quasi-documentaire pour ce film ayant fait florès, il me paraît opportun que celle de quasi-film soit davantage mise en avant. Dans cet emballement général pour ce film très moyen à mon goût, il me semble en effet nécessaire de rappeler la différence entre le cinéma et le journalisme. Ce film pâtit d'un scénario téléguidé, sans nuance et sans réel parti pris, d'un manque d'originalité dans la mise en scène; c'est-à-dire des caractéristiques du navet. Aussi un tel casting se révèle-t-il finalement une déception supplémentaire, les acteurs se révélant être pour la plupart uniquement des faire-valoir. Son intérêt pédagogique, ses quelques scènes drôles et touchantes et l'interprétation de Leïla Bekhti justifient malgré tout d'aller voir cette production audiovisuelle mais certainement pas d'en faire une grand oeuvre cinématographique.