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I’m Thinking of Ending Things : road trip psychédélique au scénario superflu

Charlie Kaufman nous plonge dans I’m Thinking of Ending Things un road trip psychédélique enneigé porté par Jessie Buckley et Jesse Plemons, tout deux sont formidables, on ajoute à cela les seconds rôles « flippants » de Toni Collette et David Thewlis.
L’ambiance du film est très lynchien croisé à un Wes Anderson, la tapisserie et les couloirs du lycée filmé façon Overlook Hotel de Kubrick dans Shining, le petit carton Robert Zemeckis bref en terme de mise en scène et références cinema, Kaufman devenu un grand cinéaste.
Ajouter à cela le format 1 :33: 1 et la photographie de Lukasz Zal, juste un régal pour les yeux.
Mais je ne suis pas autant conquis par son écriture dans ce film, tout d’abord j’affectionne énormément le travail de Kaufman dans ses œuvres précédents pour son écriture originale et unique mais dans ce film c’est trop , un film de 2h15 où 1/4 du film les personnages discutent de tout et de n’importe dans une voiture, les dialogues sont pertinents mais divaguent, je pense que Kaufman a eu carte blanche de la part de Netflix donc il s’est vraiment laché dans le scénario.
Par contre les 5-6 minutes du premier dialogue dans la voiture est intéressant car on se confronte aux personnages.
On retrouve évidement dans ce film ses thèmes comme les sentiments, les références méta-phydique, la perception du réel, la remise en question, des personnages atypiques…
Mais ici c’est surtout la pensée qui joue un rôle primordial a travers la voix-off (que j’ai beaucoup aimé) du personnage de Jessie Buckley qui rythme tout au long de l’histoire, cette pensée nous confronte à son mal-être et à sa confrontation avec le monde.
Le film devient passionnant a leur arrivée à la maison où les protagoniste rencontrent les parents farfelues avec une atmosphère horrifique (grosse mention à T.Colette et D.Thewlis).


Mais dès qu’ils repartent dans la voiture, le spectateur repart dans l’ennuie avec des dialogues redondants ( qui sont souvent des pensées).
Toute la scène de fin (dans le lycée) m’a beaucoup intrigué avec cette touche d’onirisme, la représentation de la comédie musicale Oklahoma ! , la scène de remise du Prix Nobel.
Peut-être que cette histoire n’est juste qu’une représentation de la vie idéale de Jake/le concierge qu’il aurait aimé avoir.


C’était un film que j’attendais énormément depuis la sortie de la BA parce que c’est Kaufman, au final on a affaire à un film minutieusement réalisé où seul l’histoire peut être un problème à certains, notamment dans la compréhension ceci dit j’ai passé un très bon moment malgré certains dialogues excessives, mais à certain moment le film m’a émerveillé.
En bref c’est un film qui vous laissera indifférent et Kaufman nous livre ici une œuvre inclassable.

lncjoa17
7
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le 6 sept. 2020

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