Suffering of mankind is something beautiful.

Après avoir démissionné de la police suite à une enquête éprouvante, Kline (Josh Hartnett) devient détective privé. Un jour un contrat l'envoie en Asie pour retrouver Shitao (Takuya Kimura), le fils disparu du commanditaire. Après un rapide passage par les Philippines, Kline débarque à Hong Kong où il va devoir faire vite pour retrouver Shitao car un truand local, Su Dongpo (Lee Byung-Hun), est également à sa recherche...

La première partie du film est très accrocheuse. Un thriller bien sombre où on se demande comment ce détective hanté par son passé va faire pour retrouver Shitao dans une ville aussi tentaculaire que Hong Kong. La réalisation joue énormément des flashbacks mais la trame reste assez lisible. Joss Hartnett est crédible en homme tourmenté et névrosé et Lee Byung-Hun est, comme à son habitude, impeccable.

Par contre, la seconde partie du film se teinte de mysticisme et d'une symbolique qui est, à mes yeux, vraiment too much et a fortiori très mal exploitée en plus d'être mal fichue. Le lien suivant dévoile des moments clés de l'intrigue ainsi que la fin du film donc si vous ne voulez pas vous spoiler, ne cliquez pas !
http://pastebin.com/iFv1UJjf

J'ai peut-être des lacunes dans ce domaine et dans la connaissance de ces symboles mais si là où moi je vois des incohérences vous y voyez un message limpide, merci de me l'expliquer en Commentaires. Car là j'ai vraiment l'impression que Tran Anh Hung, le réalisateur, nous prend pour des jambons et a bâclé la fin de son film. En tout cas j'ai été extrêmement déçu par toute la seconde partie du film.

Et c'est dommage car ce film avait d'excellentes idées. Le passé d'Hartnett se laisse suivre avec intérêt, les thématiques de la souffrance physique et morale sont intéressantes, les environnements sont étudiés et les musiques de post rock et de rock alternatif (by Radiohead) confèrent une ambiance toute particulière à l'image et à l'atmosphère ambiante. Mais malheureusement le sabotage de la fin (de mon point de vue) entache tout ça.

Arff, pour une fois qu'il y avait un film de Josh Hartnett que je ne détestais pas...