Parfois, des choses font qu’on tombe dans l’incompréhension la plus totale… Qu’est-ce qui marche dans ce film ? Parce que si on développe la proposition très franco-française de Laurent Tuel, pour être honnête, il n’y a pas grand-chose à sauver. Et pourtant, de manière incompréhensible, le tout marche, comme si chaque élément mis à part était insipide, mais arrivait à sublimer les autres quand on faisait la fusion.
Pourtant, le scénario est plat et ne repose que sur la présence de Johnny Hallyday ; le reste est sans intérêt et, surtout, grouille de facilités scénaristiques et de non-sens qui nous sortent du film. Les personnages ne sont pas passionnants et ne sont pas aidés par en Fabrice Luchini qui en fait (comme d’habitude) trois fois trop (et encore, il a déjà fait pire.). Le rythme est à peine passable, tout comme le travail visuel, par contre les musiques auraient gagné à être un peu plus travaillés puisqu’elle ne se repose que sur la discographie du chanteur, alors qu’il y aurait eu quelque chose à faire, par exemple, sur les chansons de Chris Summer. Pour parachever le tout, le reste du casting n’a pas l’air passionné par le projet et ne nous offre que le minimum de ce qu’ils ont à offrir.
Et pourtant, encore une fois, quand on met le film bout à bout, on ne passe pas un mauvais moment. Le film ne reste pas dans les mémoires bien sûr et il n’est pas nécessaire de le découvrir si vous ne le connaissez pas encore (il est très ancré années 2000 l’air de rien.), mais vous ne vous ennuierez pas…