Doubles personnalités
Avant de devenir le maître du mélo flamboyant, en fin de carrière, Sirk a tourné, entre autres, quelques excellents films noirs (Des filles disparaissent, L'homme aux lunettes d'écaille), au style...
le 27 sept. 2019
2 j'aime
Peut-être Sirk a-t-il été attiré par ce petit renversement final où l'ex-meurtrière, celle qui était constamment à fuir les règles et la loi donne une leçon à celui qui, instrument de la loi, la fuit maintenant de peur d'être broyé par elle et où le maître chanteur dans un retournement inattendu, que Sirk saura bientôt faire résonner de façon bien plus large dans d'autres films, leur offre la liberté retrouvée.
Pour reprendre une métaphore musicale, il y a certes la même différence entre ce Sirk et ses œuvres futures que celle qui existe entre une pièce à l'acoustique fantaisiste et une salle de concert de premier ordre mais les petites pièces ont leur charme et leur attrait. L'actrice principale sans être faible en manque sans doute un peu pour donner une aura qui aurait pu faire de Shockproof une œuvre plus vénéneuse.
A noter la collaboration de Fuller au scénario.
Souvent avant de frapper les visages des héros, les rais de lumière leur passent dans le dos, d'eux inaperçus.
Créée
le 4 oct. 2015
Critique lue 420 fois
1 j'aime
D'autres avis sur Jenny, femme marquée
Avant de devenir le maître du mélo flamboyant, en fin de carrière, Sirk a tourné, entre autres, quelques excellents films noirs (Des filles disparaissent, L'homme aux lunettes d'écaille), au style...
le 27 sept. 2019
2 j'aime
Un Douglas Sirk mineur, qui se termine en jus de chaussette. On notera tout de même la performance ambigüe de Patricia Knight, sublime pour ce rôle de femme tiraillée. Comme d'habitude, Sirk compose...
Par
le 7 déc. 2012
2 j'aime
1
Déçu par ce film. L'idée de base est bonne, mais c'est ruiné par cette intrigue amoureuse prévisible et facile, qui affaiblit considérablement les personnages (leur caractérisation je veux dire). les...
Par
le 6 nov. 2019
1 j'aime
Du même critique
Revu récemment le 6 juillet 2011 sur écran d'ordinateur mais surtout le 18 et le 20 mai 2014, en salle. Toute la grandeur du film ne m'est apparue d'ailleurs que sur grand écran... en projection...
Par
le 12 sept. 2015
12 j'aime
Film masculin au possible, proche de la grossièreté souvent et pourtant porté par la grâce du jeu... Cavalier réussit un pari unique, celui d'une collaboration étroite avec ses acteurs qui, si mes...
Par
le 2 oct. 2015
11 j'aime
La vraie comédie est-elle évangélique ? C'est ce que semble prouver (ou vouloir montrer) le Fils de Joseph. En quoi ? En résistant à l'appel du meurtre, du règlement de compte. Comment ? Au lieu de...
Par
le 8 mars 2016
10 j'aime
1