On a du mal à y croire mais c'est bien vrai. On est fasciné par ces deux enfants qui interprètent la guerre et subissent son traumatisme à leur façon.
La petite Paulette voit ses parents mourir dans un bombardement, et tout ce à quoi elle pense c'est enterrer son chien, mort lui aussi. C'est alors qu'elle rencontre Michel, fils de paysan, qui va la ramener dans sa famille. Il lui construit un cimetière pour son chien et d'autres animaux, en volant les croix des vrais cimetières....
On reste attendris devant l'innocence de ces deux très jeunes acteurs et surtout devant Brigitte Fossey, dont les derniers mots nous restent comme une boule dans la gorge...