Je suis completement amnésique de ce film.
"Qui va se faire chier devant le dernier Desplechin?" demanda Leto il y a 2 semaines, et bien moi j'y suis allé. Et... je me suis pas ennuyé. J'aurais surement pas du y aller si fatigué car j'ai eu quelques moments au début un peu dur (pas à cause du film), mais une fois ce début un peu chaotique pour ma part, je suis rentré dans le film et m'y suis interessé à la fin. Ai-je aimé donc? Bof. A ça façon, ça me fait un peu penser à Augustine, ou le film sur Hannah Arendt, en un peu mieux, c'est un dire un film interessant quand on le voit, mais qui ne laisse pas des souvenirs impérissable.
Ce film parle d'un indien après la seconde guerre mondiale qui est sujet à des malaises et des troubles de la vie imprévisibles. Les test qu'il passera montreront alors que la cause n'est pas du à sa santé, il consultera donc un psychiatre.
L'histoire du patient reste pour moi la partie du film la plus interessante: ses épisodes passé, les moments clé qui l'ont amené à ces troubles psychiques, sa particularité d'indien, ... Et c'est au début de ses flash back que je me suis vraiment mis dans l'histoire. L'argument principal est donc réussit, mais la relation qu'il aura avec son psychiatre est sympathique à suivre aussi. Malheureusement, vu que c'est un film sur la psyché, il y aura forcement des moments un peu bizarre et des phrases un peu pédante et métaphorique. La réalisation est correcte sans plus (quelques jolies plans mais sinon je n'ai rien remarqué de fou), les acteurs sont plutôt bon (j'ai préféré le psychiatre à l'indien personnellement), et la photographie... est à l'image de la réalisation.
Là où j'ai moins aimé le film, c'est sur l'instauration d'une romance au psychiatre, j'ai peut être raté quelque chose mais bien que cette relation soit plaisante à regarder, j'ai l'impression qu'elle est completement inutile et est presque du remplissage. Après c'est tiré d'une histoire vraie, donc ils ont peut être voulu coller à la réalité... Mais bon.
En bref, un film qui se voit très facilement, qui vaut sa place de cinéma, mais qui ne m'a pas marqué outre mesure.