Dans une mise en scène sobre et qui n’extrapole rien, Arnaud Desplechin se concentre sur la discussion de ses deux protagonistes. Jimmy P. est un film qui s’écoute avant tout. La mesure des dialogues et le choix des mots nous font philosopher sur notre vie, nos pensées et notre mort. Cependant, malgré les qualités de Benicio del Toro et de Mathieu Amalric, ce long-métrage est souvent trop lent pour nous éviter de fermer les yeux. C’est un film qui s’écoute, certes, mais le risque est que l’on finisse par s’endormir.