Jean Mèche régle le compte des Russkoff dans une intro assez inutile avant de s'attaquer à la mafia Italienne. Ca se voit qu'ils ont voulu tout faire en plus gros sans pour autant apporter une réelle plus value, bref une suite correcte mais qui fonctionne logiquement moins bien.
Le background sur le monde caché des assassins par contre est plus étayé avec quelques dialogues savoureux lors de la scène de l'armurerie, une scène récurrente du genre où le héros choisit ses armes avant le carnage. La séquence de la galerie des glaces rappelle aussi pas mal James Bond d'ailleurs.
Ya d'autres idées de gun fights sympa comme le duel au silencieux dans les couloirs du métro mais dans l'ensemble ça reste du dézingage répétitif de figurants. Ces derniers sont même un peu plus suicidaires qu'à la normale en se jetant presque d'eux même sur le flingue de Keanu. Outre l'attentisme des sbires qui ne dérogent pas à leur rôle de punching balls humains après tout ça manque parfois un peu d'engagement dans les chorégraphies les rendant du coup légèrement factices.
Le montage aussi n'est pas des plus clairs, j'avais même pas compris qu'on était revenu à New York avant d'assister aux retrouvailles avec Morpheus à côté du pont de Brooklyn. Pendant les combats c'est le même délire on a le droit à de petits montages alternés légèrement décalés dans le temps qui sont assez foireux et inutiles pour rythmer les scènes déjà bien intenses.
Le passage de la bande annonce qui m'avait le plus hypé quand John est cerné de toutes parts en pleine place publique ne sert en fait qu'à la toute fin pour teaser le prochain film :( Ca fait un peu arnaque mais le final envoie du pâté au moins.