On reprend les mêmes et on recommence enfin presque car le cinéaste David Leitch (Deadpool 2, Fast and Furious : Hobbs and Shaw) reste producteur mais vole de ses propres ailes pour réaliser le thriller Atomic Blonde et l'ancien coordinateur de cascades Chad Stahelski en fait de même sur ce John Wick 2 toujours écrit par Derek Kolstad qui imagine le retour du redoutable tueur professionnel, le légendaire, John Wick, qui a contracté une dette d'honneur auprès d'un caïd italien, est contraint d'assassiner la puissante sœur de ce dernier. Cette suite met en scène l'Icone Pop Keanu Reeves (Le Fleuve de la mort, To the Bone) dans le rôle-titre, le Baba Yaga est contraint encore à reprendre du service. Dans les acteurs survivants du premier chapitre nous retrouvons Ian McShane (La Bataille d'Angleterre, Hellboy), Lance Reddick (Couvre-feu, Old Boy) ainsi que les participations de John Leguizamo (Outrages, Desert Gun) et Thomas Sadoski (Nuits blanches à New York, Wild).
Sans compter le casting international avec Riccardo Scamarcio (L'Odeur du sang, Dalida), Ruby Rose (Around the Block, Meg), Common (Mise à prix, Megan Leavey), Claudia Gerini (Night Club, La Légende de Kaspar Hauser), Laurence Fishburne (Apocalypse Now, Ant-Man et la Guêpe), Franco Nero (Django, The Lost City of Z), Peter Stormare (Fatale, Kill 'Em All) et Peter Serafinowicz (Shaun of the Dead, Braquage à l'ancienne).
Est-ce que le sommelier est là ?
John Wick a réussi à éliminer le clan du gangster russe Viggo Tarasov, il a adopté un nouveau chien, et souhaite maintenant retrouver sa Ford 1969 volée. Cette dernière se trouve maintenant cachée dans un immense garage appartenant à Abram Tarasov, frère du défunt caïd russe. Au moment où John se dit enfin prêt à retourner en retraite, une fois sa Ford 1969 retrouvée, Santino D’Antonio, un de ses anciens associés, arrive à sa porte et lui demande d’exécuter un dernier contrat d’assassinat en sa faveur. Évidemment, John aura comme seul choix d’accepter sa demande, puisque les deux hommes sont liés à un pacte de sang honoré depuis plusieurs années. Ainsi, pour avoir droit à sa liberté, John se rendra à Rome dans le but d’accomplir ce qui devrait être sa toute dernière mission. Seulement, une fois sa cible éliminée, les choses ne se passeront pas comme prévu car une importante prime de sept millions de dollars sera misée contre lui. Le légendaire assassin devra donc tenter de demeurer en vie, tandis que plusieurs criminels tenteront le tout pour le tout contre lui.
Considère ça comme une courtoisie professionnelle.
Le Boogeyman vengeur est la proie piégée dans cette suite déjantée de John Wick qui avait relancé la carrière de Reeves à l'époque. Ce Chapitre 2 parvient non seulement à égaliser le premier opus, en nous proposant des scènes d’action chorégraphiées avec minuties bien plus ambitieuses et visuellement épatantes (notamment le final qui n'est pas sans rappeler celui d'Opération Dragon et son jeu de cache-cache avec les murs de miroir, dans le musée d’art moderne), mélange de gunfight et free-fight avec de nombreuses manœuvres de Jiu-jitsu, Reeves exécutant plusieurs techniques de sacrifices avec des variantes de Tomoe-Nage. Bien que l'histoire soit moins réussie que son prédécesseur, elle réussit cependant à offrir un regard d’autant plus approfondie sur l’univers mondial des assassins et ses codes régis par les hôtels Continental.
Un deuxième épisode certes décérébré, mais indéniablement divertissant en attendant la suite, la troisième partie, John Wick : Parabellum.
John Wick, excommunication.