John Wick découvre un moyen de vaincre la Table Haute, mais avant de pouvoir gagner sa liberté il doit affronter un nouvel ennemi doté de puissantes alliances à travers le monde, et de forces qui transforment de vieux amis en ennemis ...
Il est possible pour n'importe quel amateur de cinéma d'action, faute de choix, de se retrouver devant un film de ce genre qui ont un certain (et très improbable) succès ...
Si ce film fait partie de la saga cinématographique américaine John Wick on sait à quoi s'attendre : divertissement sans la moindre finesse ou originalité, jubilatoire (c'est déjà ça ...), bête, gratuit, et sans le moindre complexe d'être d'une totale nullité scénaristique.
Chapter 4 ne déroge pas à cette règle mais en plus d'être grotesque, cerise sur le gâteau, il est long, très long, trop long.
Il faudra donc une certaine ténacité ou peut-être plusieurs pauses pour supporter ce spectacle assommant.
L'interprétation est lamentable, sans surprise. Aux habituelles mauvaises prestations de Bill Skarsgård, Lance Reddick, Ian McShane et Keanu Reeves (malgré sa volontaire apathie) s'ajoute une chanteuse et des figurants dont certains sont tués une vingtaine de fois pour le métrage ...
Les dialogues, infantiles, ces échanges pseudo-philosophiques, sont consternants et si tout ça est volontairement maniéré c'est définitivement lourd et inutile.
La recherche visuelle - quelques angles originaux mais surtout un travail de couleurs et d'éclairages - est pompeuse.
La musique n'est pas trop mal choisie (sinon les abominables reprises de Nowhere to Run et Marie Douceur) mais les extraits sont bien trop courts pour avoir le moindre impact.
Si les invraisemblances (volontaires et) incessantes cherchent à enrichir l'histoire, la répétition est tellement fastidieuse qu'il faut possiblement compter les cadavres pour ne pas s'endormir.
Et si on ne regarde pas ce genre de film par amour du cinéma mais pour se divertir, lourdement, il n'en reste pas moins que le concept s'use dès le premier opus.
Cette escalade absurde annihile très rapidement toute émotion.
Ma musique s'est perdue dans les couloirs ...