On prend les mêmes et on continue. A nouveau à la réalisation, on retrouve Stahelski le cascadeur devenu metteur en scène de bastons.
Le film commence peu ou prou là où s’était terminé le deuxième volet. John Wick est fugitif et il a tous les tueurs à gages du monde sur le dos. Et il a le dos large. Après quelques voyages pour trouver des alliés, retour à New York pour … euh … bah … tataner des gueules.
Si cette série a bien une qualité, c’est la constance de son cahier des charges. On prend pas le spectateur pour un jambon de York et on lui donne ce qu’il est venu chercher, soit une documentation complète des manières de tuer quelqu’un avec un livre ou tout autre objet qui se trouverait là de manière fortuite. Et en effet, les cascades fonctionnent toujours aussi bien et les scènes de combat sont toujours aussi intenses. On monte d’un cran dans l’arsenal à disposition et on perd vite le comptage de cadavres. A ce jeu-là, pas de problème donc. Reste que cette fois, l’intrigue patine un peu et certaines scènes semblent tirer en longueur, sur la fin particulièrement. On remarquera encore une formidable utilisation des décors mais à force de faire joujou avec tout ça, Stahelski semble oublier de faire avancer le convoi.
Donc ? Donc on en a pour notre temps et le contrat est rempli. Mais, clairement, ça ne surprend plus autant qu’avant. On a quand même envie de voir ce que propose le quatrième volet.
>>> La scène qu’on retiendra ? La fusillade marocaine, genre de ballet mi-humain, mi-canin. Cette nouveauté est très réussie !