Un mot sur la musique, qui est pour moi représentative du film dans son ensemble, et plus particulièrement sur les parties orchestrales qui accompagnent les états d'âme, situations d'humiliation/rejet ou désillusions vécues par Arthur : cette musique-là est dramatique, lourde, puissante, ostensiblement annonciatrice de quelque chose de mauvais, et ce dès le début. Tout dans ce film nous explique ce qu'il faut ressentir et le réexplique, et encore, et encore. "Attention, le personnage va vriller", "aïe aïe aïe, voilà qu'il s'en prend plein la figure, on est au bord du gouffre", "encore une humiliation et c'est fini pour lui" (…), à grands renforts de musique dramatique et de contorsions. J'ai eu l'impression d'avoir bien compris ce que ce film voulait dire, mais je n'ai pas ressenti grand chose.