Je suis toujours embêté de parler d'un film avec Jason Statham, car j'ai l'impression de dire la même chose, à savoir que c'est de la castagne, avec un acteur qui en impose, du second degré, des coups au ralenti, et roulez jeunesse.
Et c'est exactement le cas pour Joker sauf que ça se passe à Las Vegas, qu'on voit à peine, on nous dit que Jason a été accro au jeu, on n'en sait pas plus, mais on sait que son ex-copine s'est faite tabasser, alors là, ça va chier des bulles !
C'est aussi le dernier scénario du légendaire William Goldman (Butch Cassidy et le Kid quand même !), qui adapte un de ses romans, que je ne connais pas. On sent que ça a été adapté aux dimensions de Statham, dont on dirait qu'il a maigri, jusqu'à inclure 3 scènes de combats qui usent et abusent des ralentis, avec la décomposition du coup, et de l'effet sur le corps.
Mais l'histoire se serait passé dans le milieu des routiers, des dockers ou des caissières que le résultat ne changerait rien. Reste la surprise de voir le grand méchant joué par Milo Ventimiglia, et que Jason s'enfonce toujours dans ces films qui ne servent vraiment pas, excepté son compte en banque.