On avait pourtant assisté à une naissance, une touche de génie, une claque visuel et psychologique, subtilement amenée par Todd Phillips avec "le JOKER".
Il nous sort des codes du cinema super hero et devient pour moi LE meilleur film en son genre.
Comme M. Night Shyamalan avant lui avec " incassable" ou encore "Split"
fantastique et action ne sont pas forcément au rendez-vous et c'est ce qui les distingues des autres oeuvres de ce genre.
Avec "Folie à deux" c'est tout le contraire.
clairement annoncé par l'introduction d'un cartoon,
cette suite va réssusciter Arthur Fleck, qui pour moi était clairement mort après cette magnifique naissance simultanée du Joker et du Batman à la fin du premier volet.
Elle nous annonce aussi une comédie musicale qui rend le film lent et dérisoire dans un milieu carcéral et judiciaire où la folie et la photographie ne sont malheureusement plus aux rendez-vous.
on assiste clairement à un avortement.
L’avortement d'une idée, de la conception d'une oeuvre qui se poursuit par la croissance d'un chef d'oeuvre et qui s'achève normalement à terme par la naissance d'une suite logique, cohérente et à la hauteur de nos espérances.