SPOILER ALERT
Tout ce que les gens trouvent à redire sur ce film, c’est que c’est une comédie musical. Sauf qu’on a été prévenu dès le début. Je ne vais pas aller voir Midsommar en me plaignant que ça fait peur alors qu’il est marqué comme film d’horreur.
Je pense que les gens ont été déçu car tout le monde s’attendait au Joker que l’on voit partout ; maniaque, complément taré, qui tue tout le monde, rencontrant harley queen aussi folle que lui pour la manipuler et de faire gotham leur empire, avec des explosions, du sang partout et de l’action.
Alors que non. Dans ce film ce n’est plus la création de Joker comme dans le 1, mais le retour de Arthur Fleck. Je vois ce film comme l’illustration du Joker de la vie réelle. Cela veut dire que, si Joker existerai dans notre monde, ça se passerai exactement comme ça. Non la réalité de ce monde, ce n’est pas comme dans un film, et ironie du sort, ce film nous l’explique parfaitement bien.
Après tout ces crimes, il finit en prison, deux clans se crée; ceux qui le considèrent maître de ses actes et ceux qui le pensent trop instable psychologiquement pour l’être. C’est un film calme, long, sombre et dure. Et le plus dure, c’est qu’à la fin, il se fait simplement tué. D’une si simple facilité. Mais c’est la réalité. Non dans notre monde joker ne peut pas s’évader en haut d’un hélicoptère volé au gouvernement. Joker est plus un état d’esprit, un visage, une raison pour les gens de la ville d’enfin exprimer leur mal-être d’une autre manière. C’est pour cela qu’à la fin du film, Arthur Fleck ce fait tué par Joker, par le visage qu’il a créé. Car Joker est un personnage qui le dépasse, qui le dépasse tellement qu’il n’arrive plus à l’incarner, et qui finit même par le tuer. Tout son personnage est créé sur le fait que tout ce qu’il fait, et tout ce qu’il crée, est malgré lui, en commençant par son rire. Contrairement à tout les joker, Arthur Fleck rigole malgré lui, à cause d’un trouble. Il a créé joker d’après Murey, malgré lui. Tout ce que fait Arthur n’est jamais de son plein gré, comme son personnage, Joker, qui incarne, malgré lui. Et c’est pour cela qui l’abandonne a la fin du film.
On comprends d’ailleurs que la personne qui la assassiné est un fan du Joker, avec la blague qui lui fait juste avant ; il raconte l’histoire d’un « psychopathe » qui rencontre un clown bourré dans un bar, lui demandant comment il a fini ici, lui qui était si haut. Le psychopathe dit qu’il lui paye ce qu’il veut. Le clown répond que si c’est lui paye il n’a qu’à choisir pour lui ce qu’il boit. Le psychopathe répond « tu prends ce que tu mérites » et le poignardes, rigole et s’entaille les joues. Un nouveau joker est créé.
Le monde n’a pas besoin d’Arthur Fleck, mais d’un Joker. À la fin du procès, il abandonne ce rôle du Joker et le laisse donc à quelqu’un d’autre sans le vouloir, quelqu’un qui pense, qui l’endossera à merveille. Et c’est ce que le peuple veut, que ce soit Arthur Fleck ou un autre, il s’en fiche, ils veulent juste un Joker avide de sang et de chaos. Cela prends tout un sens pour eux, mais ça perd tout pour nous, spectateurs. Le Joker était la carapace D’Arthur, et il est tourné comme un rebelle révolutionnaire pour le monde. Il perd sa profondeur sans Arthur, mais le monde s’en fiche, car ce n’est pas ce qu’il recherche. Il chercher un taré, maniaque, psychopathe avide de sang qui donnera de l’action constante à Gotham, comme la plupart des gens en allant voir ce film. Je pense que c’est aussi une critique envers une partie du public, car je pense que le réalisateur s’attendait forcément à être critiquer pour ne pas avoir fait « un joker de base »
Par rapport à Harley Queen, je la trouve très bien réalisé. Il se trouve que dans ce film c’est elle qui manipule Joker. C’est une théorie, mais pour moi ce n’est qu’une psychiatre trop passionné qui voulait rentrer dans la psychologie de certains patients très instables psychologiquement pour pouvoir mieux les étudier. Cela se voit qu’elle a observé Arthur avant pour savoir comment l’aborder, l’attirer, et du coup, l’étudier. Elle même le dit. En voyant que Arthur lâche le personnage de Joker à la fin, elle se rends compte qu’il n’est pas aussi instable que ce qu’elle pensait, et donc, n’a plus besoin de l’étudier, et l’abandonne. La preuve en est, elle dit avoir racheté l’appartement d’Arthur, mais on ne la voit jamais à l’intérieur. Les moments où Arthur s’imagine chanter avec elle, il s’imagine qu’elle lui tire dessus, comme si son subconscient lui disait qu’elle allait le trahir. À la fin, avant Harley l’abandonne ( rappelons que les escaliers représentent l’état mental d’Arthur, dans le 1, au début du film, il les montait difficilement, car aller mieux pour lui est un défi, à la fin, il les descends en Joker d’une grande facilité, montrant qui s’abandonne à la folie ) il monte les escaliers en courant, comme si Harley l’aidait à aller mieux, et il est presque au bout, il est prêt à y arriver, à aller mieux, grâce a Harley. Mais elle finit par l’abandonner, elle monte en toute facilité, sans problèmes à aller mieux, et lui ce fait rattraper par les policiers, qui le re-tire vers le bas, vers le mal-être et la folie. Cela fait du bien de voir une Harley forte, qui est dans le rôle de la manipulatrice et plus l’inverse comme toujours.
Pour finir donc, je trouve que film montre le Joker de notre réalité, si il existerai. Car la vie n’est pas un film, et que beaucoup de détenus peuvent se faire tuer en prison, même le « joker » aussi fort qu’on pensais qu’il était. Joker est un mouvement qui a dépasser Arthur, et qui a passé le flambeau à une autre personne qui incarnera ce rôle sans la signification qu’impliquait Joker à Arthur. Ce film est dure, noir, déroutant et dérangeant, car il est réel. Car la vie est aussi triste pour beaucoup de gens; une enfance terrible, font des erreurs à cause de ça, et finisse leur vie en prison, jusqu’à à en mourir.
Aller le voir et le revoir, il en vaut la peine. C’est le seul Joker qui vous terrifiera pour une vrai bonne raison.