Je dirais que tout est dit dans le film, à savoir que Joséphine, dont je n'ai pas vu le premier film, devient enceinte, et c'est la panique, car dès cet instant, il faut que tout lui soit parfait, aussi bien sa grossesse que son mec, à qui elle ne reprochait rien pourtant.
Pour son premier film en tant que réalisatrice, Marilou Berry ne fait pas montre d'une quelconque ambition visuelle ou formelle, c'est d'une platitude sidérante sans aucune idée. Ça va même jusqu'à nous montrer un extrait du journal de TF1 avec Jean-Pierre Pernaut. Je dirais même qu'il y a quelque chose de déprimant dans tout ça, à balancer du fric par les fenêtres, car il pourrait y avoir une idée sur le choc qu'est d'être enceinte, un peu comme dans Un heureux évènement (avec déjà Josiane Balasko), mais ici, c'est caricature sur caricature, ce sont des bouches exagérément déformées pour en faire des caisses....tout ça pour quoi ?
Même Mehdi Nebbou, que j'avais croisé dans une saison d'Homeland, arrive à jouer horriblement mal quand il devient le type sûr de lui, à gueuler sur tout le monde.
Pour ne pas être méchant, je dirais que Marilou Berry a su détourner intelligemment un cliché du film romantique, à savoir la fille qui pleure et dont on ne comprend rien quand elle parle ; elle y ajoute des sous-titres à des cris mêlés de larmes, et je note aussi l'apparition de Victoria Abril, qu'on voit peindre à poil, ce qu'elle était déjà dans Gazon maudit...réalisé à l'époque par sa mère, Josiane Balasko !
Après, ce sont les énièmes clichés de la femme enceinte, où elle ne veut monter sur la balance, où on voit de manière comique que c'est une souffrance de porter une vie pendant 9 mois...
C'en est désespérant, en fait...