Josey Wales hors-la-loi par busterlewis
Ce n'est pas nouveau, certains grands cinéastes américains ont à coeur de filmer leur vaste territoire mais ils aiment aussi sonder l'Histoire de leur nation. Histoire bien souvent trouble d'une civilisation qui s'est construite dans la violence en repoussant sans cesse les limites de son territoire, réduisant en esclavage des milliers de noirs venus d'Afrique et "exterminant" une grande partie de la population indienne.
Longtemps, dans le western, l'indien était vu comme l'ennemi, le peau rouge terrible qui scalpe et pille les biens du gentil homme blanc. Mais dans Josey Wales, Clint Eastwood revient sur les traces de cette Histoire sanglante des Etats-Unis. Il reprend une fois de plus son personnage de vengeur-redresseur de tords-sanglant qui tue à tout va ceux qui veulent l'empêcher de vivre et aussi les crapules qui pullulent sur le sol américain. Le personnage de Clint est un salopard, violent, plutôt macho mais qui au fond, à bon coeur. Si le film fait preuve de faiblesses dans certains choix de casting et dans des dialogues parfois beaucoup trop caricaturaux, on ne peut que saluer la magnifique photographie du long métrage qui met en valeur les différentes couleurs de territoire américain, saluant son immensité. Et bien sûr, l'autre grand point positif du film, c'est la réhabilitation des indiens, la mention des meurtrissures que leur a fait subir le gouvernement américain. Josey Wales est un film qui rappelle un des principaux fondements du peuple américain : le droit au sol, mais le droit au sol pour tous !