Par un beau jour durant lequel Josey(dit José en vf) est tranquillement occupé à cultiver son champ, un bruit sourd de cavaliers au galop se fait entendre. En levant la tête il aperçoit une épaisse fumée noire. Aucun doute n'est possible, sa maison flambe. Il court sur les lieux, là il voit non seulement sa maison partir en flammes, mais sa femme violée et son enfant sera tué sous ses yeux. Lui est balafré avant de perdre conscience. S'il était mort il n'y aurait pas eu de film. C'est une bande de brigands qui agit, certains portent des vestes de soldats sudistes. Après le massacre Josey n'a qu'un but, celui de retrouver les assassins de sa famille. Pour cela il s'engage dans les troupes sudistes. Les histoires, de westerns sont toujours les mêmes. La vengeance, l'argent ou la libération d'un peuple opprimé. Eastwood a fait un choix il prendra la vengeance comme motivation de son personnage. Le réalisateur entre rapidement dans le vif du sujet, seulement il fait ça comme un cochon. Il veut quelque chose de direct et de brut, donc il ne prend pas le temps d'élaborer plus que ça son personnage et son histoire. Tous les éléments annexes sont supprimés, seules les trois premières petites minutes d'introduction suffisent à déclencher le récit. Josey passe de simple paysan à une véritable machine de guerre. Il passe de cultivateur à tueur professionnel. Il est devenu le cultivatueur. La transformation est spectaculaire, surtout après les quelques petits tirs d'entrainements qu'il a effectué sur des poteaux à l'arrière de sa maison. Enfin sa ruine, puisque tout a cramé. Puis on retrouve Josey lors de la reddition des sudistes. Tous rendent les armes. Tous sauf le fameux José. Pourquoi? Il aime la guerre et tuer? Ou comme il n'a pas accompli sa vengeance, il va continué seul à se battre? C'est débile. C'est d'autant plus débile qu'il n'y a plus d'armée sudiste, s'il pensait les assassins sudistes, ça na plus de sens. Ses compagnons eux vont se rendre en échange d'une immunité. Josey sent un truc pas clair, voilà pourquoi il n'a pas envie de poser les armes. Seulement ses copains naïfs eux tombent dans un bon gros piège. Puisqu'ils vont se faire fusiller par les nordistes. C'est à cet instant que José sort du bois, pour venir en aide à ses frères d'armes. Sur son cheval il surgit armes aux poings, et flingue de ses deux pistoles les soldats qu'il a face à lui. La machine qu'il est fait mouche à chaque fois, alors qu'aucun nordiste n'est capable de le toucher. Il arrive même à prendre la mitrailleuse utilisée pour tuer ses compagnons. Et là il fait un massacre chez les nordistes. Lui est très bien protégé puisqu'il est retranché dans un chariot dont la bâche en tissu est le parfait pare-balles. C'est un endroit qui lui offre également un super point de vue. Il ne voit que devant lui. La bâche lui cache tout des côtes, mais personne n'a l'idée de venir des côtés, ça serait trop facile. Alors que la fusillade bat son plein le petit gars sudiste sauvé par José(Josey on sait plus) arrive derrière lui, et ils se mettent à taper la discussion. Tout ça en arrêtant de tirer et en se tenant dos aux ennemis, qui eux n’arrêtent pas les tirs. L'échange verbal dur une vingtaine de secondes, ce qui laisse largement des fenêtres de tirs aux nordistes. Cette histoire est développée façon bourrin, Eastwood rentre trop dans le lard. Son message il le fait passer à la manière d'un enfant qui cherche à faire entrer un carré dans un rond.

Heurt

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5

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