Deux fils dont un facho
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Pierre a deux fils : l’un s’illustre brillamment dans les études tandis que l’autre s’engonce dans des groupuscules violents.
Le métrage s’attaque prioritairement aux véritables héritiers de l’extrême droite, c’est-à-dire les zélateurs nostalgiques d’Adolf Hitler : les néo-nazis. Le film montre le désarroi qu’il y a à posséder un enfant en pleine dérive, endoctriné par des nationalistes. Les sœurs Coulin se rapportent moins aux motifs de l’attrait pour l’extrémisme et à la marmaille d’ultra-droite qu’aux conséquences délétères sur le foyer et à la tourmente du patriarche. Les réalisatrices filment l’incapacité d’un homme - certes taciturne, évidemment c’est Lindon - à formuler ce qui pourrait le réconcilier avec sa progéniture. Les sévices physiques sont toujours hors champ ; aucune visualisation, uniquement des suppositions. La tempérance et la sobriété de Vincent Lindon (impeccable sans trop en faire) lui ont valu un prix d’interprétation à la dernière Mostra de Venise amplement mérité.
Créée
le 12 févr. 2025
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