Charles Band et sa boite de production Full Moon, ce n'est pas que "Puppet Master", c'est aussi "Kill Joy", "Dollman", "Subspiecies" et de nombreuses autres licences dont la plupart des gens n'ont rien à foutre, dont le film qui nous intéresse ici, "Jouets Démoniques". Et alors que dire, eh bien si je ne m'attendais certes pas à un chef-d’œuvre, j'étais loin de m'imaginer un tel ramassis de nullité. Plus franchement, la saga "Puppet Master" est ce qu'elle est, c'est-à-dire une franchise un peu mal torchée mais qui tient plus ou moins debout au fil des films et puis qui a surtout un certain côté attachant. Notamment de par l'animation artisanales des marionnettes (du moins dans les premiers films) et une passion envers les séries B, assez palpable. Ici, l'imaginatif de Band n'est plus ce qu'il était, il recycle l'idée des "Puppet Master" mais avec des jouets. On change un peu le fond quand, ici c'est un démon qui est réveillé dans une usine de jouets et qui n'a la force que d'animer les poupées en attendant de se réincarner en le bébé que porte l'héroïne. Alors je ne dis pas qu'il n'y a que des intentions mercantiles derrière mais on est quand même devant une histoire vraiment mal torchée qui est économe au possible. L'animation est bien souvent ratée, les décors sont inexistants (le tout se déroule dans une usine donc, enfin plus précisément un entrepôt) et puis beaucoup d'idées ou même de répliques sont piquées à "Chucky". Les personnages sont quant à eux intéressants au possible, en plus d'être sacrément clichés, et puis les acteurs jouent mal, tellement que ça en devient bien souvent gênant. "Demonic Toys" est donc un film qui n'a tout simplement aucun intérêt.