La Quinzaine des réalisateurs offre à Marie Monge l’occasion de montrer l’étendue de son talent avec son premier film, Joueurs, porté par un duo magnétique. Le Festival de Cannes 2018 accueille beaucoup de talents émergents dont la cinéaste fait clairement partie.
Il est rare de voir à l’écran un film dans lesquels la femme est le personnage dont on s’inquiète le plus. Dans Joueurs, on découvre le deuxième personnage principal interprété par Tahar Rahim, à travers le regard de sa partenaire féminine. Après avoir joué la femme de Jean-Luc Godard dans Le redoutable, Stacy Martin repasse au centre de l’image dans ce film noir au scénario assez prévisible, mais pas moins convaincant.


La force du film ne repose pas vraiment dans l’intrigue, bien qu’elle soit captivante du début à la fin. La vraie intensité est provoquée par le jeu des acteurs parce que c’est eux qui attirent notre regard pendant plus d’une heure et demie. Le naturel de Tahar Rahim, toujours très convaincant en caïd, s’associe très bien à la douceur de Stacy Martin. Le duo d’acteurs fonctionne totalement à l’écran et l’alchimie passe autant entre eux qu’avec le spectateur qui saisit toute la force du lien qui les unit dès les premiers mots échangés. Ces premiers regards sont d’ailleurs brillamment marqués en image avec une opposition de la lumière pour les deux personnages. (Critique en intégralité ici)

gwennaelle_m
7
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Cannes 2018

Créée

le 25 juin 2018

Critique lue 744 fois

1 j'aime

gwennaelle_m

Écrit par

Critique lue 744 fois

1

D'autres avis sur Joueurs

Joueurs
el_blasio
4

Perdu

On n’entrevoit le talent de la jeune réalisatrice Marie Monge que lors de quelques fulgurances, dans ce premier long-métrage inabouti et à l’intérêt limité. Les montées d’adrénaline sont...

le 7 août 2018

3 j'aime

Joueurs
Christoblog
4

Presque réussi

Le premier long-métrage de Marie Monge est presque réussi. Il commence de façon brillante par un tourbillon amoureux qui entraîne avec brio l'excellente Stacy Martin et un Tahar Rahim plutôt...

le 4 oct. 2018

2 j'aime

Joueurs
Selenie
6

Critique de Joueurs par Selenie

Le scénario est plombé par un paramètre qui pourrait être anodin s'il n'était pas si essentiel à la cohérence du récit car le film fait l'amalgame entre cercle de jeu officiel et déclaré et les...

le 6 juil. 2018

1 j'aime

Du même critique

Portrait de la jeune fille en feu
gwennaelle_m
10

Une ode à l'amour et à l'art

Article original sur Le Mag du Ciné La compétition a frappé fort hier sur la Croisette. Terrence Malick et Céline Sciamma ont renversé les coeurs avec leurs films respectifs, deux tons différents...

le 21 mai 2019

24 j'aime

5

Une fille facile
gwennaelle_m
4

Un mythe futile sur une femme libre

Critique originale sur Le Mag du ciné Après le sublime Portrait de la jeune fille en feu de Céline Sciamma qui rendait les femmes gracieuses, enchaîner avec Une fille facile n’était pas chose aisée...

le 21 mai 2019

23 j'aime

4

Réparer les vivants
gwennaelle_m
10

Critique de Réparer les vivants par gwennaelle_m

J’ai rarement vu un film d’une telle beauté portant sur un thème aussi personnel qu’universel qu’est le don d’organe. Les premières scènes nous plongent totalement dans l’univers un peu sacré du...

le 23 oct. 2016

21 j'aime

3