A l'origine, Joyeuses Pâques est une pièce de théatre de Jean Poiret, lequel l'a adapté pour le cinéma, et pour les dimensions de Jean-Paul Belmondo. A savoir de l'action, des cascades, le tout sous forme de comédie de boulevard.
Ça tourne autour d'un Belmondo séducteur, trompant sa femme à tout va, et qui ramène par un concours de circonstances une toute jeune Sophie Marceau dans son appartement. Arrive alors sa femme, revenue d'un voyage qui a été annulé, et pour éviter le divorce, il lui dit que cette jeune femme n'est autre que sa fille. A partir de là vont se nouer des tonnes de quiproquos, et où Belmondo s'enfonce de plus en plus dans le mensonge.
Je dois dire que j'ai plutôt apprécié ce film, qui a été un gros succès à sa sortie, car on y retrouve un Belmondo volontiers cabotin, lequel semble trouver un vrai plaisir dans la scène de l'appartement, qui est le point central de l'histoire. C'est filmé comme une pièce de théatre, avec un décor unique, et les acteurs qui semblent beaucoup s'amuser.
Il y a aussi les impératifs commerciaux qui s'en mêlent, avec des scènes de cascade au début à la fin du film, qui semblent comme rajoutés pour rappeler que Belmondo, c'est avant tout de l'action. Même si ça n'a aucun sens dans l'histoire, on pourrait s'en passer.
Même si ça reste mineur et que ça reste platement filmé, avec une photo dégueulasse (un comble pour une histoire se passant à Nice !), c'est au fond assez sympa, et tout aussi cabotin que son interprète principal.