Clay « dirige » une des filiales de Zenotek. Il pense davantage à faire la fête qu’à dégager des bénéfices. Carol, sa sœur, dirige le groupe depuis la mort de leur père, débarque et veut remettre de l’ordre. Elle annonce donc, en plus de l’annulation des primes de fin d’année, qu’elle compte supprimer 80 postes. Afin de sauver les employés qui sont sur la sellette, Clay s’engage à faire signer un énorme contrat avec Walter Davis, un gros client, dans les heures qui suivent. Il va tenter de le convaincre en l’invitant à une fête gigantesque, qui promet d’être mémorable.
Jusqu’à la première apparition de Carol, je me suis un peu ennuyé. On a quelques gags assez moyens et éculés à se mettre sous la dent. Jennifer Aniston est vraiment bonne dans son rôle de sœur autoritaire, coincée (elle ne semble pas avoir l’esprit de Noël), et déterminée à imposer sa vision des choses à un frère totalement immature.
J’attendais de voir si la fête allait être à la hauteur, c’est-à-dire être absolument perchée et assumée comme tel. J’ai été plutôt déçu. Elle met du temps à démarrer, l’humour est moyen (à quelques situations près), et climax du « n’importe quoi » intervient assez tard et ne dure que quelques secondes. La fin du film est logiquement feel good.
Le casting est très bon, chacun campe bien son rôle (et son stéréotype) mais pour moi l’histoire aurait dû aller plus loin dans le délire. C’est tout de même un film qui fait passer un bon moment dans l’ensemble et si vous aimez ce style d’humour, ça devrait vous plaire.