Broken Nuts
Los Angeles remplace Paris, Steve Martin remplace Thierry Lhermitte, Juliette Lewis remplace Marie-Anne Chazel, Anthony LaPaglia remplace Gérard Jugnot et Adam Sandler remplace M. Preskovic. Voila...
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le 7 mars 2019
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Avez-vous déjà été consterné, affligé, que dis-je, littéralement prostré en position fœtal pendant 90min devant un film ? Si cela ne vous est jamais arrivé, attendez-vous à vivre votre pire cauchemar devant Joyeux Noël (1994), qui n’est autre que le remake du Père Noël est une ordure (1982).
Les américains ont toujours eu une fâcheuse tendance à remaker les œuvres françaises, cela ne date pas d’hier et leurs pires méfaits dans les 80’s/90’s c’était (entre-autres) : Trois hommes et un bébé (1987), Nom de code : Nina (1993), The Birdcage (1996), Un Indien à New York (1997) ou encore Drôles de pères (1997).
Aussi surprenant que cela puisse paraître, derrière la caméra, on retrouve une certaine Nora Ephron, qui, si elle n’a jamais réalisé de chef d’œuvre à proprement parlé, a tout de même réussie à faire parler d’elle en réalisant notamment (et excusez du peu) Nuits blanches à Seattle (1993), Vous avez un mess@ge (1998) ou plus récemment Julie & Julia (2009), qui sont loin d’être des étrons comme peut l’être ce pathétique film.
Dans les rôles principaux, on retrouve (pour ne citer que les plus connus) Steve Martin (qui remplace Thierry Lhermitte / Pierre Mortez), Liev Schreiber (Christian Clavier / Katia), Juliette Lewis (Marie-Anne Chazel / Zézette) & Adam Sandler (Bruno Moynot / Monsieur Preskovitch), d’ailleurs on ne comprend absolument pas l’utilité du personnage de ce dernier, qui n’apparait que dans le dernier tiers du film, dans le rôle d’un voisin (ou du débile profond, on hésite…).
Vous ne trouverez aucune once d’originalité, Nora Ephron a repris quelques séquences de la version d’origine (les scènes de l’ascenseur, celles avec Katia, le suicidaire de la cabine téléphonique, …). Exit le personnage du pharmacien, cette fois-ci, c’est un vétérinaire (ce qui ne change strictement rien à l’histoire).
Film de Noël oblige, réalisé dans un pays au combien régit par Dieu, la fin du film n’a plus rien à voir avec la version française. On a le droit à un happy-end dans la plus pure tradition chrétienne, sirupeux de bons sentiments et gerbatoires…
Si vous tenez à être aussi mal à l’aise que moi, vous savez ce qu'il vous reste à faire !
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Créée
le 22 avr. 2020
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