C'est comme Ju-On - the Grudge, mais monté à l'envers
Allons droit au but : Ju-Rei, la Malédiction est plus qu'inspiré du Ju-On de Shimizu, il en reprend carrément tous les éléments, jusqu'aux bruitages qui annoncent la présence du ju-rei (fantôme).
C'est un film à petit budget réalisé en DV de façon parfois chaotique et qui parvient quand même à transcrire l'ambiance propre au genre.
Ici, la (seule) véritable originalité vient du fait que le film est monté à l'envers. C'est une succession de dix chapitres mettant en scène la victime d'un ju-rei, fantôme lui-même victime d'un autre ju-rei dans le chapitre suivant. Difficile à suivre ? Parfois on se demande quel est le fil de l'histoire, mais les chapitres s'enchaînant tout s'éclaire : le réalisateur est parti des conséquences et remonte à l'origine du mal (la fin du film).
Peu à peu les liens sont dévoilés entre chaque personnage, chaque détail compte et on apprend qu'une même famille et son entourage sont au coeur de la trame.
Les ju-rei du film ressemblent pour la plupart comme deux gouttes d'eau à ceux de Ju-On et de Ring, des filles pâles aux cheveux longs. Mais pas seulement. On y voit aussi des ju-rei masculins et des enfants.
Mis à part le montage inversé (de l'histoire, mais aussi au niveau éclairage : on part de la nuit pour finir au grand jour), la réalisation se démarque par les attentes (parfois longues), ces moments intrigants qui annoncent un drame, mais aussi la prolifération rapide de la malédiction d'un personnage à l'autre.
Pour le reste cf. The Grudge ;)
Un film pour purs amateurs ou collectionneurs