Dans la continuité de Violent Cop, Kitano fait fondre les rapports humains au soleil pour les alléger du gras de la civilisation et n'en peindre que la violence intrinsèque. Vaine, absurde, enfantine parfois, et toujours porteuse de conséquences, la violence est la toile de fond de la société humaine.
Peut-être un peu plus inégal que son premier long-métrage, moins cristallin dans son propos et plus tâtonnant dans sa narration, Jugatsu n'en demeure pas moins très plaisant à voir. La brutalité y est toujours imprévisible, explosive, et souvent d'une drôlerie grinçante et cynique.