Avant de voir défiler la pellicule sous mes yeux, j'étais assez sceptique, persuadé qu'un artiste ne pouvais avoir qu'une corde à son coup, je me disais que la présence de Tupac dans le film allais plomber la performance; Mais que nenni ! Tupac porte l'histoire avec son charisme, et sais s"effacer afin de faire de la place à la deuxième tète d'affiche que l'on découvre à l’époque : Omar Epps.
Une ambiance bonne enfant au départ, mais qui prend une tournure tragique, et décrit comment la rue transforme un train de vie, un homme ( Une structure propre aux contextes de ces films : Boyz in the hood, Menace 2 Society). Un type de scénario cherchant a expliquer que ce n'est pas le peuple qui est mauvais mais l'environnement dans lequel il vie qui le corrompt (Zola le disait d'une manière plus longue et esthétique que moi).
Bref, pour en revenir au film, on se retrouve avec une opposition entre deux amis : la personnage d'Epps, l’éternel optimiste pensant qu'il y a une alternative au crime, et Bishop, le gangster en devenir, qui s'est résigné quand à son statut à tenir sur cette terre( un air montanesque, dans la tournure que prend son "tat psychologique). Le tout est authentifié, dans les rues sombres et tristes, du ghetto New-yorkais, et par un petit clin d’œil aux amateurs de hip-hop avec des figurations de monuments de l’époque comme Dre ou Queen Latifah.
Ajoutez-y une B.O. de qualité dans le cadre spatio-temporel du film, et vous obtiendrez un monument de la Street-culture des années 90.