King Julien
Après l'excellente surprise que fut Gummo, je continu ma lancé avec le deuxième film du bien barge Harmony Korine, cette fois le jeune homme se frotte au Dogme 95 créé par les danois Lars Von Trier...
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le 25 juil. 2015
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Avant de découvrir Julien Donkey-Boy (1999), je ne connaissais de la filmographie d’Harmony Korine que Spring Breakers, et un court-métrage (Umshini Wam, avec les membres de Die Antwoord). Je le considérais comme un cinéaste et vidéaste culte dans les milieux hype, capable de créer des images très fortes exprimant l’air du temps. En même temps, sa virtuosité était pour moi sa faiblesse : il me semblait que la surenchère visuelle masquait un manque de profondeur et de complexité.
C’était avant de découvrir Julien Donkey-Boy, un film dément, libre et impressionnant, un espace dans lequel émerge la folie de ses personnages et de son créateur. La folie est généralisée, tous ses personnages, et même la caméra, semblent en être atteints. Ils agissent sans aucune considération morale, sont pris de pulsions agressives, d’élans mystiques ou de joie collective.
Le regard porté sur les personnages de ce film n’est pas celui d’un moraliste, mais un regard qui les épouse. Comme eux, nous subissons les épreuves de leur vie. Julien, schizophrène incestueux, est par le simple fait de son existence, coupable de déroger aux règles de la société. Il nie l’ordre naturel des choses, transgresse des tabous, et ce jusqu’à l’extrême...
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Créée
le 18 janv. 2016
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